Hélène CLOUET a participé à sa première mini-transat cette année en classe série. Malgré des problèmes techniques elle est allée au bout de cette épreuve grâce à son courage et sa détermination. Elle a atteint la 60ème place de cette mini qui est partie des Sables d’Olonne jusqu’à Saint-François en Guadeloupe, en arrivant le 17 novembre après 18 jours et 13 heures d’épreuve. 

 

La voile comme passion depuis toujours

Ses premiers pas dans la voile se font toute petite lorsqu’elle part en vacances avec ses parents. C’est au collège qu’elle découvre les joies du catamaran dans un club de voile en Normandie. Au lycée, elle participe à ses premières compétitions en habitable class 8 avec les régates UNSS et le trophée des lycées. Elle est contrainte d’arrêter la voile lorsqu’elle entame ses études supérieurs faute de temps, même si elle peut encore profiter de temps à autre de son Europe.
Après ses études elle reprend sérieusement la voile en 2016 lorsqu’elle passe le BPJEPS Voile à La Rochelle, et elle prend goût à la compétition pour la première fois !

 

L’envie de se mettre au défi

L’idée de participer à la mini-transat lui vient à partir de 2017 suite à des échanges avec d’anciens ministes. Elle concrétise ce projet fin 2018 avec le démarrage des recherches de financement pour acheter son tout premier bateau. Elle a voulu trouver un bateau récent malgré le coût que cela pouvait engendrer, son but étant d’être la mieux armée possible pour se hisser dans les meilleurs du classement. Cependant elle a dû se résoudre à acheter un bateau d’ancienne génération (série) pour des raisons financières.
« Souvent on dit petit bateau petit problème et je trouvais ça sympa qu’on puisse tout réparer soi-même »   
C’est un projet qu’elle a apprécié mener de A à Z presque toute seule en gêrant tous les problèmes liés au démarchage et au bateau en lui-même. Elle a voulu se lancer un nouveau challenge et c’est un pari réussi !

Une préparation qui n’a pas été laissé au hasard

Pour s’entraîner elle se dirige vers le Pôle Mini 6.50 à La Rochelle animé par Julien Pulvé, qui lui permet d’intégrer une bonne dynamique d’entraînement avec des retours d’expériences enrichissants pour sa préparation.
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Elle a rencontré quelques difficultés sur cette mini-transat que ce soit dans sa préparation ou dans la course en elle-même, mais elle a su faire preuve de détermination et de sang froid !
Les difficultés ont été budgétaires et personnels, il a été difficile d’allier ce projet avec un travail en parallèle, cela lui a demandé du temps et beaucoup d’organisation pour aussi pouvoir gérer sa vie personnelle.
Durant la course elle a dû se confronter aux épreuves du sommeil et aux problèmes techniques qui l’ont contrainte à naviguer en mode dégradé.
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Elle est heureuse et soulagé d’être allé au bout de cette mini et de s’être investit pendant 2 ans avec un travail qui a porté ses fruits. 
 
« Ne pas baisser les bras lorsque l’on a un rêve, aller jusqu’au bout malgré les obstacles qui sont parfois énormes ! On est tellement content de l’avoir fait, et faut pas voir de regrets ! »

Des projets à venir ?

Elle aimerait beaucoup retourner sur un projet course au large, mais elle a investit beaucoup sur ce projet mini-transat donc elle va attendre encore un peu. Cependant si un projet se présente elle n’hésitera pas !
 

FAMABOR : son association en faveur de la féminisation de la voile

Cette association a un but général qui sert au-delà de son projet mini à valoriser et encourager la pratique féminine de la voile. Le travail d’Hélène étant d’enseigner la voile aussi elle souhaite que la parité se retrouve à tous les niveaux dans la voile que ce soit dans les instances de direction, comme les ligues, ou les centres de formation. L’objectif de l’association est de mettre en avant les femmes qui s’investissent dans la voile avec des interviews d’anciennes ministes et de comprendre pourquoi il y en a si peu par le biais d’une enquête générale.
 

Son port d’attache ?

Pour elle c’est La Rochelle car on peut naviguer toute l’année sans problème, il y a les infrastructures nécessaires pour restaurer les bateaux en cas de besoin, elle n’a pas connu d’autres villes aussi bien desservis.
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Merci Hélène pour ce partage enrichissant et nous te souhaitons le meilleur pour la suite de tes aventures ! 
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 .Rédactrice : Agathe RICAUD-DUSSARGET