Dimanche 8 novembre : 33 skippers étaient au départ de la 9 ème édition du Vendée Globe. 

3 000 élèves ont pris également le départ ! 

 

 Pour la 9ème édition du vendée globe, la Fédération Française de Voile  et Virtual Regatta ont reconduit leur  partenariat  qui  permet aux élèves d’apprendre la navigation. Cette opération connaît un franc succès . 

En Nouvelle-Aquitaine, 373 écoles participent à cette aventure. 

Pour en savoir plus, je suis allée au Lycée Maurice Ravel à  Saint de Luz pour rencontrer une professeur et ses élèves faisant partis de l’équipage « UNSS Lycée Saint-Jean de Luz. »

Pourquoi avoir inscrit un bateau avec votre école ? 

2020 est une année particulière, qui a rendu les entrainements et les compétitions compliqués. 

Il a fallu trouver un moyen de continuer la pratique,  de garder un lien avec la navigation même en période compliqué. Virtual Regatta était un bon moyen pour cela, j’en ai parlé à trois de mes élèves qui pratiquent la voile sur habitable et kitesurf. Ils avaient déjà un bateau inscrit mais l’idée de représenter le lycée les a intéressés. Ils ont motivé d’autres copains qui eux n’avaient pas de rapport avec la navigation mais qui étaient prêt à découvrir ce milieu.

Témoignage d’Esther « A cause de la situation particulière que nous traversons, toutes les activités de loisirs ont été fermées. Cependant cela m’a permis de trouver d’autres alternatives comme Virtual Regatta. C’est la première fois que j’utilise un dispositif similaire. Au début, je paniquais ; la mauvaise connexion due au nombre exorbitants de participants et mon inexpérience ne me facilitaient pas la tâche et je n’avais pas très envie de tout faire rater.  Finalement, le bateau a commencé sa course sans encombre et j’ai appris plus ou moins à me servir correctement de l’application. Ces derniers temps, je n’ai pas pu me connecter régulièrement, mais à ma connaissance, le navire a fini la traversée de l’Atlantique et a déjà passé le cap de Bonne Espérance.  De plus, c’est la première fois aussi que je voyais le départ du Vendée Globe et voir comment fonctionne une régate professionnelle est très enrichissant. » 

Pouvez vous l’appliquer dans votre cours ? 

Malheureusement non. Je n’ai pas les élèves en même temps. Puis, nous sommes passé à un présentiel de 50% cela n’a pas facilité la tâche. 

Et donc comment procédez vous ? 

Ils ont le lien du bateau pour pouvoir se connecter. Ils effectuent des roulements pour le piloter. Comme c’est mon adresse email je reçois les notifications et rectifier la trajectoire de course si cela est nécéssaire. Ceci me permet de garder un oeil.  La plateforme est bien faite car il y a des explications, qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de celle-ci. Quand cela est nécéssaire  je leur donne des conseils supplémentaires, je suis là pour les aider si besoin. Il y a beaucoup d’entraide entre eux

Que pensez vous de cette initiative ?

Virtual Regatta est un très bon moyen de faire découvrir le monde de la navigation à des jeunes.  Les participants qui n’avaient pas de connaissance dans la voile avait beaucoup d’appréhension mais une fois dans la course, ils se sont prit au jeu et ont même inscrit un bateau à eux ! Cela les a rendu très curieux ! Ils se renseignent beaucoup sur les phénomènes météorologique, posent  des questions, puis c’est un bon moyen d’apprendre la géographie. C’est un jeu qui ouvre leur esprit sur la navigation et développe leur curiosité. Il n’y a que du positif. 

Sont ils soutenu par le lycée ? 

Oui ! Les professeurs demandent comment ils s’en sortent, ainsi que le chef d’établissement.  Virtual Regatta a également développer la curiosité du corps enseignant. 

Est ce que les élèves non pratiquant souhaitent s’inscrire dans un club de voile après ? 

Oui ! Ils sont tombés dans le monde de la navigation et désirent passer à la  pratique en physique 

Et pour vous quel est l’après Virtual Regatta ? 

Pouvoir présenter une équipe à l’UNSS, plus sensibiliser les élèves sur la pratique de la navigation. 

Témoignage d’Esther « La voile est un sport que je trouve vraiment très intéressant : j’ai toujours été très gauche avec mes mouvements et cette activité me permet de ressentir la vitesse et l’adrénaline sans avoir à « utiliser » mon corps comme principal moteur. C’est un sport qui nécessite du temps pour évoluer, ce qui est idéal pour moi : je n’ai plus le sentiment d’être inutile pour l’équipe, qui normalement progressait beaucoup plus vite que moi. 

J’avais déjà essayé la navigation à l’école primaire, mais je n’ai que commencé les stages en été qu’à partir de 2017 et les cours l’année suivante. J’ai principalement fait du catamaran et j’ai déjà essayé les dériveurs et la planche à voile. A part à une ou deux régates amicales organisées par le club (que j’ai d’ailleurs perdu), je navigue en tant que plaisancière. »

 

Merci pour votre temps et vos retours ! Bon vent pour la suite de la course du Vendée Globe 

Rédactrice : Claire BUREL